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Chant Moso : Coup de foudre au lac Lugu (Chine, Yunnan) – Amour libre et matriarcat



LE MOUVEMENT MATRICIEN : http://matricien.org/
Matriarcat Moso (Chine) : sans père ni mari, mais pas sans oncles, le paradis de la déesse-mère Gemu
http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/asie/moso/
Les filles Moso sont majeures à 13 ans. A l’issue d’une grande fête, la jeune femme réincarne une ancêtre, et sa mère lui donne alors une chambre individuelle, la  »babahuago » ou  »chambre des fleurs ». Elle peut y accueillir ses amants en toute liberté, sans rendre de compte à personne. Par soucis de pudeur, les amants entrent discrètement par la fenêtre, ou par l’escalier intérieur de la cour. Seul l’amant officiel a le droit de dîner avec la famille, après avoir été présenté. L’homme s’introduit dans la chambre de la femme à la tombée de la nuit et repart à l’aube afin que personne ne l’aperçoive. Hommes et femmes jouissent d’une égalité totale, chacun(e) ayant le droit d’accepter ou de refuser la relation qui peut durer une ou plusieurs nuits, des semaines, des mois, ou des années… Mais une asymétrie existe tout de même entre les partenaires : c’est toujours l’homme qui rend visite à la femme et non l’inverse, par mesure de sécurité pour la femme. On dit aussi que c’est pour refréner ses désirs qui seraient supérieurs à celui de l’homme.

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