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«Dirty Diana» : du podcast avec Demi Moore aux livres, itinéraire d’un phénomène du «mommy porn»

Chaque semaine dans les «400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporains au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.

Demi Moore se reconvertirait-elle dans le mommy porn (à destination des mères de famille) ? En juillet 2020, lorsque l’actrice décide de prêter sa voix au personnage principal de la série de podcasts Dirty Diana, les médias s’emballent. Quatre ans plus tard, ce podcast érotique – le plus écouté sur Apple – a été téléchargé 2,5 millions de fois, et se décline en livres, traduits dans 23 pays. Après le tome 1, Dirty Diana (sorti chez Michel Lafon en novembre), le tome 2 vient de paraître en France sous le titre Diana in Love (chez le même éditeur), sur un thème porteur : l’héroïne, sur le point de divorcer, vient recharger ses batteries à Paris, ville présentée comme la capitale des plaisirs.

Le roman entend aborder «le plaisir d’un point de vue féminin» (dixit le dossier de presse). Il est d’ailleurs écrit à quatre mains par les créatrices du podcast : Jen Besser, directrice de collection pour enfants aux éditions Macmillan, et Shana Feste,

Auteur : Agnès Giard

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.