Transphobie : la créatrice milliardaire de Harry Potter J.K. Rowling alimente un fonds contre les personnes trans
La croisade transphobe de J.K. Rowling se poursuit, déchirant le cœur de ses anciens fans ayant grandi avec Harry Potter. L’autrice britannique, qui doit sa notoriété à la saga en sept tomes, déclinés en huit films, traduits et diffusés dans le monde entier, mais aussi en jeux vidéo et parc d’attractions, ne se contente plus depuis longtemps de publier des pamphlets antitrans sur les réseaux sociaux.
La voilà désormais qui annonce, sur son compte X, fin mai, la création d’un fonds privé destiné à soutenir des initiatives juridiques transphobes. Le J.K. Rowling Women’s Fund (JKRWF), doit ainsi, selon son site internet, «offrir un soutien financier juridique à des personnes et des organisations qui luttent pour maintenir les droits des femmes fondés sur le sexe biologique dans le milieu de travail, la vie publique et les espaces féminins protégés».
En d’autres termes, ce fonds financera des actions juridiques opposées aux droits des personnes transgenres. Et sera alimenté uniquement par la colossale fortune personnelle de l’écrivaine, évaluée à 1,2 milliard de dollars (10,5 milliards d’euros) en mai 2025 selon le magazine économique américain Forbes. La future série Harry Potter, dont le casting vient d’être révélé et dont la sortie est prévue pour 2026 sur la plateforme américaine HBO max, devrait contribuer à l’enrichir davantage, puisqu’il lui rapportera 20 millions de dollars par an selon nos confrères de Télérama.
L’autrice est loin d’en être à son coup d’essai. J.K. Rowling a notamment versé 70 000 livres (83 000 euros) en 2024 au groupe Terf (féministe antitrans) For Women Scotland, qui a œuvré pour que les femmes trans au Royaume-Uni ne soient plus protégées par l’Equality Act, une loi antidiscrimination datant de 2010. Dans ce contexte, les appels au boycott se multiplient avec en tête celui lancé par l’acteur Pedro Pascal, à l’affiche de la série The Last of Us. Pas sûr que cela suffise à endiguer le pouvoir de nuisance de l’écrivain en matière de droits des personnes trans, qualifié par l’acteur de «délires à la Voldemort».
Auteur : LIBERATION
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