Interrogée par Jenna Ortega, Natalie Portman évoque la ‘période Lolita’ où elle était victime d’hypersexualisation – RTBF Actus
Dans une discussion avec Jenna Ortega, Natalie Portman s’est confiée sur la sexualisation et les clichés dont elle fut victime, évoquant une « longue période Lolita ».
C’est au cours d’un entretien d’actrice à actrice pour le magazine Interview que Portman est revenu sur différents moments de sa carrière et de sa vie personnelle. Toutes deux au casting de The Gallierist, elles ont échangé sur leurs expériences respectives en tant que femmes dans un milieu encore très masculin. Jenna Ortega, la star de Mercredi, s’est notamment intéressée à l’image que renvoyait son aînée auprès de son public.
Révélée alors qu’elle n’avait que 12 ans dans le film Léon, elle a ainsi expliqué avoir été « très sexualisée » ce qui selon elle « arrive à beaucoup de jeunes filles à l’écran« . Pour rappel, elle y incarnait Mathilda, une enfant orpheline qui entretient une relation ambiguë avec Léon, un tueur à gage joué par Jean Reno, de 33 ans son aîné.
« J’en avais très peur. Évidemment, la sexualité est une part importante de l’enfance, mais je voulais qu’elle soit intérieure, pas dirigée contre moi » a-t-elle ajouté. Pour se protéger, elle s’est alors appliquée à adopter une attitude pondérée pour renvoyer une image d’elle « sérieuse », « tellement studieuse » et « intelligente », car « ce n’est pas le genre de fille qu’on attaque ».
Elle avait déjà expliqué l’usage de cette technique dans un épisode du podcast Smartles, révélant qu’elle avait appris très jeune à se montrer plus dure qu’elle ne l’était pour tenir les prédateurs du milieu à distance : « Ça m’a protégée, d’une certaine manière. C’était presque un signal d’alarme, qui disait ‘Ne vous approchez pas' ».
Déplorant qu’il faille user de ce genre de stratégie pour qu’on la laisse tranquille, elle reconnaît néanmoins que ce décalage entre sa véritable personnalité et son image médiatisée lui a également permis qu’on respecte mieux sa vie privée.
Auteur : rtbf.info@rtbf.be (Constance Canat)
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