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«La Pampa», «Emilia Pérez» : pourquoi les héros LGBT doivent-ils toujours mourir à l’écran ?

Cela aura été la mort de trop. Je n’ai pas pour habitude de descendre les films, j’aime les célébrer, les partager, les voir et les revoir. Aujourd’hui cependant, j’ai envie de réagir devant cette ixième mort qui ne fait qu’habituer un peu plus au sort des homosexuels et des personnes LGBT + dans leurs représentations au cinéma, qui ne fait qu’en rajouter dans l’association homo-violence qui heurte toute une frange de population depuis des décennies.

Couvert d’éloges, la Pampa, premier film prometteur autour de deux adolescents dans le monde du motocross se présentait pourtant comme un film qui allait penser les relations autrement, aborder l’homosexualité autrement, ne pas enfoncer les mêmes clous dans les mêmes cercueils. Pourtant, comme à la fin de Girl de Lukas Dhont, où le personnage principal se tranche le sexe, j’ai bondi quand j’ai compris ce qui allait se passer. Je suis sorti avant de voir ce qui était voulu comme un moment de drame paroxystique, puisqu’il en faut, un drame vendu comme engagé, voire militant.

Je voudrais dire ici que je n’en peux plus de voir les personnes gays ou trans mourir, que cela soit leur seul horizon cinématographique. Se sentir honteux, traverser des coming

Auteur : Antoine Barraud

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.