Laly, strip thérapie

En une phrase – longue –, la vie de Nelly Vallade, alias Laly, pourrait se résumer ainsi : c‘est l’histoire d’une jeune Bordelaise, ex-flic, ex-candidate de Secret Story, ex-star du X, ex-strip-teaseuse, devenue prof de yoga et thérapeute. Kamoulox ? Que nenni. Il y a une logique dans ce parcours selon elle : la volonté de ne pas entrer dans une case. Ne pas être là où on l’attend. «Déconstruire», répète-t-elle.

Bulldozer, elle l’est. A 44 ans, elle se définit d’ailleurs comme «forte, têtue et obstinée». Au gré de la conversation et après lecture de son livre centré sur ses cinq années de strip-tease dans un club de Las Vegas, se dessine un triptyque rythmant chaque étape importante de son existence. A savoir : lieux clos, corps exposés et âmes à sonder. A bord des véhicules de police secours, pendant les rondes de nuit, elle se souvient avoir eu peur pour son intégrité physique, joué la psy de service avec des délinquants et fait preuve de fermeté face aux remarques misogynes des collègues. Elle démissionne après quatre ans dans ce service intégré un peu par hasard. Laly a alors 26 ans et s’apprête à entrer dans un autre espace fermé : la villa de Secret Story saison 1, la nouvelle télé-réalité de TF1.

On lui assigne le rôle de la brune, sexy pestouille, et un peu trop franche. L’aventure, suivie par 5 millions de personnes en moyenne, ne dure qu’un mois. Ressenti : des siècles. «La sortie du jeu a été un choc. Tout le monde te connaît ma