Le contrat de travail pour les métiers du sexe, ça change quoi ? – RTBF Actus
Un employeur est tenu de respecter les conditions contractuelles, dont l’absence de contrainte à accomplir un quelconque acte de prostitution. A contrario, le proxénète abuse de la prostitution, profite de la situation de détresse de personnes vulnérables, il exploite des êtres humains pour son profit, ce qui est un délit punissable par la loi. Isabelle Jaramillo précise la différence : « Un proxénète, c’est quelqu’un qui va tirer un profit anormal de l’activité et qui va limiter la liberté des travailleurs du sexe. Cette personne va poster des annonces à la place du travailleur, qui va décider de ses pratiques. L’employeur va permettre d’exercer l’activité de manière safe et sécurisée. Évidemment, un employeur n’est pas un philanthrope, au même titre qu’une autre activité professionnelle, mais le travail du sexe, c’est du business aussi. Tout métier, à partir du moment où on emploie quelqu’un, instaure un lien de subordination avec des droits et des devoirs dans le champ des deux parties« .
► Découvrez toutes les facettes de ce changement pour les travailleurs et travailleuses du sexe dans la vidéo de Tendances Première ci-dessus.
► À écouter également sur le sujet, le reportage en trois épisodes de Marie-Flore Pirmez pour l’émission Transversales, Lumière rouge sur zone grise.
Auteur : rtbf.info@rtbf.be (Bénédicte Beauloye)
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