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Sexologue, une profession sans reconnaissance ni encadrement

«Aujourd’hui, tout le monde peut devenir sexologue. Mon boucher, si demain il le souhaite, il peut poser sa plaque et exercer. Moi, si je veux devenir boucher demain, je dois faire un CAP.» Infirmier sexologue et fondateur de l’Observatoire francophone de la sexologie, Nicolas Cesson expose ce paradoxe : si de plus en plus de professionnels, issus du milieu médical, paramédical ou non, prennent en charge les troubles et les pathologies liés à la sexualité (éjaculation précoce, baisse de libido, vaginisme…), aucun ne peut en réalité se revendiquer de ce titre. Car en France, la profession de sexologue ne bénéficie d’aucune reconnaissance officielle.

Les patients naviguent donc à vue pour identifier les spécialistes. Une douzaine d’instances (syndicats, associations, sociétés savantes…) sont censées représenter les différentes branches de l’activité. D’une part, les médecins, pouvant suivre un diplôme interuniversitaire (DIU) de trois ans en sexologie et médecine sexuelle. Mais également les professions paramédicales (psychologues cliniciens, infirmiers, kinés…) et

Auteur : Marlène Thomas Decreusefond

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.