Tendance de l’ananas : peut-on réellement changer le goût de ses sécrétions sexuelles ? – RTBF Actus
En règle générale, il est scientifiquement établi que l’alimentation influence l’odeur corporelle et, dans une certaine mesure, le goût des sécrétions (sueur, salive, sperme, cyprine). Les fluides corporels contiennent des composés digérés par le corps à partir de ce que nous consommons. Certains aliments, comme l’ail, l’oignon, les asperges, le manioc, le café, l’alcool ou les viandes rouges, sont connus pour produire des odeurs ou des saveurs plus fortes, voire désagréables. À l’inverse, une alimentation plus riche en fruits, légumes et eau améliorerait l’odeur corporelle globale. Mais cette influence est à nuancer.
Lorsque nous mangeons, les aliments ingérés sont progressivement digérés en passant par l’estomac puis par l’intestin. C’est là que les nutriments sont décomposés, métabolisés, avant d’être absorbés par les parois intestinales. Le sang se charge ensuite de distribuer ces nutriments à l’ensemble des organes et des cellules du corps. Les jus, eaux et autres liquides sont également digérés de l’estomac à l’intestin, avant de prendre la direction des reins et d’être évacués avec les urines. Ils peuvent aussi rester dans la circulation sanguine s’ils sont indispensables au fonctionnement de l’organisme. Ainsi, qu’ils soient mangés ou bus, les aliments se voient décomposés par le corps et distribués dans le sang, sans avoir jamais d’impact direct sur la spermatogenèse, la production de sperme, ou sur le vagin.
Auteur : rtbf.info@rtbf.be (Lou Janssens)
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